Lorsque le premier volet de Venom en 2018, il a été une plutôt bonne surprise ! Malgré quelques défauts, c’est clairement un film qu’on peut recommander pour se détendre et juste passer un bon moment en posant son cerveau. J’étais donc impatient de voir cette suite, Venom Let There Be Carnage, toujours avec Tom Hardy aux commandes, pour en apprendre plus sur Venom. On peut dire que c’est un peu loupé. Explications.
Venom Let There be Carnage : Un carnage de scénario
Si lors du premier volet, on comprend, de façon sûrement survolée et un peu longue, mais simple, d’où vient Venom et comment la fusion avec Eddie Brock intervient, Let There Be Carnage ne s’embête pas vraiment avec les présentations. Si on rentre beaucoup plus vite dans la routine et la vraie relation de cohabition entre Eddie et Venom (qui essaie de toujours autant jouer sur l’humour mais de façon moins réussie), elle ne tourne qu’autour d’une chose : Venom veut arracher des têtes et manger des cerveaux. Eddie n’est évidemment pas d’accord, et rebelote et rebelote, jusqu’à la « rupture » du vieux couple qui finit par se retrouver. Je vous l’ai dit, on s’embête pas trop.
Et c’est encore plus flagrant avec le(s) méchants de ce Venom : Let There Be Carnage. On voit Eddie renouer des liens avec Cletus Cassidy, un tueur en série, que visiblement Eddie a aidé à emprisonner, mais on n’apprend pas vraiment comment. Mais bref, avant de purger sa peine de mort, Claytus veut une dernière fois parler à Eddie, ce sera même la seule personne à qui il veut parler alors qu’on ne sait même pas vraiment comment ils se sont rencontrés. Mais encore une fois, passons, à la limite. C’est suite à cette rencontre que l’on va faire connaissance de … Carnage. Je ne vous dit pas exactement comment pour éviter le spoil.
Et c’est là que tout par en sucette. Carnage aide Claytus à retrouver son amour de toujours, Frances Barrison, dotée de pouvoirs et détenus dans un centre secret. En échange, Carnage veut absolument détruire Venom, qu’il surnomme « père ». Tout ça … Sans vraiment de raison. On ne sait ni pourquoi Carnage considère Venom comme son père (mise à part la façon dont Carnage « naît », mais ce serait ultra tiré par les cheveux), ni pourquoi il tient absolument à le détruire. De même que Carnage, qui est une version beaucoup plus sanguinaire et violente que Venom, semble infiniment plus puissant que Venom, qui en a même peur. On ne saura absolument jamais les raisons de tout cela.
Avec un soupçon de bouille graphique
Let There Be Carnage n’est pas moche. Du moins, pas dans son entièreté. On voit beaucoup plus souvent Venom, autant dans sa version « entière » que … Pas entière, pour ne pas spoiler encore une fois. Carnage est lui aussi relativement passable, tant que tout ce petit monde est plus ou moins statique. C’est dans les scènes d’action et de combat que ça se gâte.
Ça explose beaucoup, ça se bat beaucoup, Venom Let There Be Carnage est ce qu’on peut appeler un joyeux bordel. Le problème, c’est que c’est sacrément le bordel et, notamment lors du combat final, ça se transforme juste en bouillie. A tel point que parfois, on ne sait même pas plus trop ce qu’on est censé voir ou ce qu’il se passe réellement, jusqu’à ce que tout se recalme un peu …
En parlant de savoir ce qu’il se passe, on notera que les personnages secondaires sont (quasi) inutiles et surtout quasi inexistants ! Il n’y a clairement pas grand chose de développé en terme d’histoires annexes, pas même l’histoire entre Eddie et son ex-compagne. Bref, si vous recherchez un film parfait pour vous détendre et passer un bon moment, pourquoi pas. Mais sinon, le premier était bien (mieux) aussi pour ça …
! Spoilers ! De l’espoir pour un BON troisième volet ?
Encore une fois, je préviens : !SPOILERS!
Tu es toujours là ? D’accord. La scène post crédit donne de l’espoir pour le futur de Venom puisqu’on y comprend assez clairement qu’il passera dans le multi verse et que SpiderMan et Venom devraient rapidement être associés à l’écran ! Et ça, j’avoue que je demande à voir !