2016 ! Leonardo Di Caprio aura enfin décroché son Oscar en 2016. Si c’était annoncé un peu partout, je n’avais pas encore vu sa prestation dans The Revenant. Je l’aime beaucoup depuis quelques années, et ce n’est pas son Oscar qui m’a fait aller voir le film. Avis donc, en toute franchise.
[divider]THE REVENANT ? UN BEAU FILM[/divider]
Tout d’abord, ce que je tenais absolument à souligner, c’est que The Revenant est BEAU. Au sens « esthétique » du terme. Que c’est bon, mais que c’est bon de voir un film tourner dans de vrais paysages. Quelques artifices sont bien sûr utilisés pour certaines, scènes mais qu’est-ce que c’est agréable de voir de la vraie nature, des étendues immenses de neiges et des terres presque vierges et de sentir la difficulté des acteurs à évoluer dans ce cadre assez hostile. Les lumières, les longs plans sur les montagnes ou steppes sont magnifiques et rien que pour ça, j’aime déjà ce film.
[divider]UN BON FILM ?[/divider]
Après mon petit paragraphe Nicolas Hulot, attaquons-nous vraiment au film. The Revenant est ce que j’appelle un vrai film de cinéma, pas un divertissement. Loin de moi l’idée de critiquer les films de super héros ou d’action en tout genre (je les adore autant que vous) mais ici, pas d’explosions toutes les 20 secondes pour cacher la misère, pas d’effets spéciaux à outrance ou de scènes de combats complètement improbables.
The Revenant est une œuvre. Une œuvre qui prend le temps, de se mettre en place, de présenter ses personnages, de montrer leur parcours d’un point A à un point B au risque que certains trouvent ça long, très long. Car on ne va pas se mentir, si vous êtes un inconditionnel de l’action et de plans s’enchaînants sans temps mort, vous risquez de vite vous ennuyez. Comme je vous l’ai dis, le film prend le temps. On se retrouve donc avec de longues séquences »d’évolution » du personnage, sans parole, sans dialogues, mais avec de magnifiques plans sur la nature et les lieux qui l’entourent.
Car The Revenant est aussi un peu un film de relation à la nature et de survie. Si vous êtes un adeptes comme moi de beaux paysages naturels, qui rêvez de voyagez au Canada ou tout autre parc, vous adorerez la façon dont le film présente et rend hommage à ces lieux.
N’allez pas croire non plus que c’est un documentaire genre Ushuaia Nature. Le film est violent, parfois très violent. Sans en dévoiler trop, la scène avec l’ours est terriblement prenante et sanguine, ainsi que la « scène de fin ». Le tout avec pour ce type de scènes, une proximité extrême de la caméra sur les protagonistes. Cette façon de filmer les scènes d’action est d’ailleurs à l’opposé des scènes longues que je vous décrivais plus haut qui sont elles, le plus souvent aériennes et très vaste. Cette opposition apporte un vrai style et une vraie distinction des deux facettes du film.
Les personnages secondaires, eux sont aussi très bien interprétés. Et si certains (enfin surtout un) servent de fil rouge à l’histoire, j’ai plus de mal à comprendre et trouver l’intérêt des « indiens ». S’ils sont présentés sous un visage que peu de film ont traités (assaillants plutôt qu’assaillis), leur présence et leur but est pour le coup, bien secondaire, et il serait presque inutile de les voir « autant ». Mais tout ce petit monde est à la hauteur et tire le film vers le haut.
[divider]DI CAPRIO : PRESTATION OSCARISABLE ?[/divider]
Comme je vous le disait en intro, ce film a enfin permis à Di Caprio d’avoir son Oscar. Même si avec tout le battage, on pourrait presque se demander si on ne lui a pas donné par « pitié » tant ne pas l’élire aurait fait scandale.
Mais objectivement, il est fort, très fort. Dans The Revenant, n’ayant pour ainsi pas de dialogue (au moins pendant une bonne partie du film), Léo (ouais je l’appelle comme ça c’est mon poto) nous livre une prestation magistrale. Colère, souffrance, force, il arrive à absolument tout faire passer sans parler, et c’est complètement poignant. Le tournage dans les conditions extrêmes et réelles aident sûrement, lui permettant de complètement s’imprégner et vivre le rôle et de nous le retransmettre sans rature.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé The Revenant. Ce ne sera certes probablement pas mon film de l’année, mais que ça fait plaisir de voir un film de cette intensité et de ce genre au milieu d’un programme surchargé de super-héros par Marvel et DC. Il ne plaira pas à tout le monde, mais il vaut la peine d’être vu !
Si vous l’avez vu, n’hésitez pas à me donner vos impressions ici, sur Facebook ou Twitter, bref partout où vous pouvez me retrouver.
A bientôt !
J’ai lu le livre et vu le film, donc je peux comparer les deux qui sont l’un et l’autre fantastiques. Néanmoins, ils sont très différents et les deux histoires n’ont que peu de similitudes. Par exemple, dans l’oeuvre originale le héros n’a pas de fils, la scène d’ouverture est normalement un souvenir du capitaine, ce n’est pas une femme qui soignent Glass, mais un chaman. A la fin, c’est pendant un procès que ce le héros retrouve son arme et celui qui lui a volé. Il manque aussi une partie où Glass voyage, au côté des français.
Enfin tout ça n’enlève rien au film qui est sublime et bien rythmé. Donc, j’y ai trouvé mon compte, finalement.
Avant que tu ne me le dise, je ne savais pas que c’était inspiré d’un livre, mais il doit être génial à lire avant de voir pour le film. Pouvoir s’imaginer ce voyage avec un monde créer sur la description du livre, il y a de quoi faire jouer son imagination 🙂
Oui, c’est assez génial quand on y pense. Et puis, se dire que Hugh Glass a vraiment exister et fait tout ça, donne juste envie de dire : RESPECT ! ^^
C’est ça lol je crois qu’il n’y a pas d’autres mots
C’est drôle parce que je n’ai rien ressenti, pas la moindre petite bribe d’empathie pour le personnage de Hugh Glass alors que ça doit être le mec qui a le plus pris tarif dans l’histoire (se faire enterrer vivant, c’est quand même le gros bad, non ?). Dicaprio exécute une performance (« coucou, regardez bien, là je vais manger un vrai foie de bison et puis je vais éviscérer mon cheval pour dormir au chaud entre ses côtes youhou »), pas une interprétation. Je n’y ai trouvé aucune profondeur : les personnages, quels qu’ils soient, ne sont pas creusés ni même un minimum intéressants. Ce qui peut bien leur arriver au fond de la Pampa enneigée, on s’en tamponne clairement le coquillard.
Résultat, ils servent de faire-valoir à Mère Nature, elle-même étant l’argument utilisé par Alejandro pour pouvoir se regarder filmer et admirer son propre génie plutôt que de savoir ce qu’il cherche à obtenir pour pondre un film qui soit autre chose qu’une bien charmante coquille vide.
The Revenant, c’est beaucoup trop contemplatif, beaucoup trop plat, beaucoup trop lisse pour moi. C’est l’exact opposé de tout ce qu’on essaie de nous vendre dans les bande-annonces depuis plus d’une année. Alors qu’on crie au chef d’oeuvre, je comprends pas. Et qu’en plus, on donne l’Oscar du meilleur Acteur à Leo pour ce film, c’est ridicule. A croire que personne se rappelle du Loup de Wall Street…
Grosse, GROSSE déception pour ma part.
Comme quoi les goûts et les couleurs ^^ . Je suis par contre assez d’accord avec le côté contemplatif mais j’ai vraiment trouvé Léo bon dans ce film. Après, c’est sur que l’Oscar est presque un oscar « d’honneur » comme je dis, tant tout le monde l’annonçait, juste parce que depuis le temps, il en méritait bien un … On prend le film en sorte d’excuse pour lui donner.
Merci beaucoup pour ton avis 🙂
Oui, c’est presque un Oscar d’honneur, et c’est bien ça le souci. Résultat, on va surtout se rappeler qu’on lui a donné la statuette dorée par pitié devant son statut de meme internet, et pas parce qu’il le méritait en mode « Han mais Hugh Glass, c’était genre le rôle de sa vie man » (vu que c’est clairement pas le cas). C’est quand même le gros bad quand on a son talent, ahah. Merci Alejandro mais non merci du coup.
Après, tout le monde s’accorde à dire que ça fait longtemps qu’il aurait dû en avoir un et les gens ne garderont pas en mémoire ce rôle particulier. En tout cas, il était vraiment temps qu’il soit récompensé !
Je suis toujours hyper partagée sur ce film, je n’arrive pas à savoir si j’ai bien aimé ou pas au final… C’est vrai que le voir au ciné c’était dingue : les paysages à couper le souffle, la musique, mais aussi les moments de silences qui étaient très prenants. De ce côté là, nickel – et de même pour la prestation de notre petit Léo, c’est un rôle hyper atypique et je pense que ça demande plus de travail qu’il n’y parait. Certaines scènes sont vraiment dingues, on est pris dedans et on peut pas en sortir (dans le bon sens du terme).
Mais voilà, moi c’est plus au niveau de l’histoire que je bloque, au final elle est assez simple. Mais presque trop simple ? Je ne sais pas, je pense que j’ai peut-être pas encore mis de mots exacts sur ce petit truc qui m’empêche de dire que j’ai adoré ! A méditer 🙂
Effectivement l’histoire en elle-même est assez « classique » bien que hors du commun … Une histoire de survie et de vengeance. Il m’a manqué des marqueurs de temps, j’avoue avoir été assez perdu parfois. Combien de temps l’histoire dure t’elle ? Car guérir de ce type de blessures, surtout à cette époque doit relevé du miracle mais on a l’impression que son périple est réparti sur seulement quelques jours …
Mais dans l’ensemble, ça reste une belle expérience de cinéma, à l’image de Gravity je dirais.
Coucou j ai vu le film avant les Oscars idem pr la critique sur mon blog. Moi je ne trouve aucun point négatif, pas été déçue au contraire je l attendais tellement ce film
Les paysages ? pr moi le 2e personnage du film, la prestation de Leo canon. Il aurait du avoir l oscar avant c est clair mais quelle déception si il ne l avais pas eu. Je suis fan de tous ces films carrière gérer de main de maître. Pour en revenir au film j en connais dans mon entourage qui n ont pas été séduit du tout trop long, lent malheureusement je n arriverai pas à le convaincre 😉 il en faut pr tout le ?. Je comprends Pkoi le directeur photo a eu l oscar. La première chose que j ai voulu savoir en sortant de la séance: c était connaître le lieu de tournage
Merci pour ce retour 🙂 je connais plus de monde qui a aimé que le contraire et les paysages sont vraiment un élément à part entière du film ! 🙂